
Végétaliser les repas CCAS, scolaires et administratifs :
Nous proposerons rapidement la mise en place de 2 repas végétariens/semaine pour toutes et tous, engagement fort pour une transition alimentaire durable vers plus de protéines végétales, comme le demandent toutes les instances internationales, de la FAO aux grandes ONG, les climatologues et les scientifiques. Ceci nécessitera une implication et une adhésion de tous, parents, enfants, personnel de la ville et de l’éducation… Les contraintes techniques de la cuisine centrale de Besançon empêchent à court terme l’alternative quotidienne. En effet, la cuisine n’a qu’une seule chaîne de production, ce qui oblige à un seul menu quotidien, et les plats sont préparés en liaison chaude : ils sont cuisinés le matin-même et expédiés directement dans chaque cantine. Nous prévoyons une modification de ce système, ce qui entraînera des travaux et demande un budget conséquent. Nous prévoyons également la construction d’une légumerie municipale, pour favoriser l’approvisionnement de la cuisine en production locale, végétale et bio.
Captivité animale
Proposer un plan d’action pour une sortie la plus rapide possible des animaux sauvages du zoo de la citadelle et leur transfert vers des refuges et sanctuaires.
Animaux errants
Animaux sauvages et liminaires
Tant que les prédateurs naturels sont absents, il n’est guère possible de limiter davantage les jours de non chasse à Besançon où, rappelons-le, la chasse est déjà interdite le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi. Nous envisageons néanmoins une réflexion avec les chasseurs sur la pratique de leur activité à proximité des habitations, et plus généralement sur les règles de bonne conduite, éventuellement en leur faisant signer une Charte pour une cohabitation plus apaisée avec les habitants.
Nous privilégierons les actions préventives plutôt que curatives : dans les espaces urbains, maintenir un haut niveau de propreté afin d’éviter que les “indésirables” ne viennent s’alimenter des déchets, mettre en place des poubelles publiques rigides fermées, sensibiliser les habitants pour qu’ils arrêtent le nourrissage individuel… Nous mettrons également en place des actions d’information et d’éducation à destination des citoyens, afin qu’une meilleure connaissance de l’animal et des enjeux environnementaux puisse aider à un comportement approprié et raisonnable de leur part.
Si une régulation des populations s’avère nécessaire, nous opterons pour des méthodes alternatives, comme la stérilisation, la mise en place de pigeonniers contraceptifs, les répulsifs, ou une meilleure gestion écologique (favoriser les prédateurs, zones de refuge pour les espèces, etc.).
Pour les « visiteurs », capture et retour vers le milieu naturel.
Autres propositions libres visant à réduire la souffrance des animaux
Nous créerons une délégation à la condition animale, qui engagera avec les associations, les citoyens et les scientifiques, une réflexion sur la place de l’animal en ville, qu’il soit domestique, errant, liminaire ou sauvage, pour aboutir à des objectifs éthiques, précis et concrets.