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Elections municipales de Besançon - 2020

Anne Vignot

Végétaliser les repas CCAS, scolaires et administratifs :
Mettre en place une alternative végétarienne quotidienne 
Oui
Non
 
Mettre en place une alternative végétarienne quotidienne 
 
Oui
Non
Précisez ici vos réponses et développez vos propositions *

Nous proposerons rapidement la mise en place de 2 repas végétariens/semaine pour toutes et tous, engagement fort pour une transition alimentaire durable vers plus de protéines végétales, comme le demandent toutes les instances internationales, de la FAO aux grandes ONG, les climatologues et les scientifiques. Ceci nécessitera une implication et une adhésion de tous, parents, enfants, personnel de la ville et de l’éducation… Les contraintes techniques de la cuisine centrale de Besançon empêchent à court terme l’alternative quotidienne. En effet, la cuisine n’a qu’une seule chaîne de production, ce qui oblige à un seul menu quotidien, et les plats sont préparés en liaison chaude : ils sont cuisinés le matin-même et expédiés directement dans chaque cantine. Nous prévoyons une modification de ce système, ce qui entraînera des travaux et demande un budget conséquent. Nous prévoyons également la construction d’une légumerie municipale, pour favoriser l’approvisionnement de la cuisine en production locale, végétale et bio.

 

Captivité animale
Maintenir l’engagement de la ville de Besançon, y compris sur le site de Micropolis, à refuser les cirques avec animaux sauvages,
Oui
Non
 

Proposer un plan d’action pour une sortie la plus rapide possible des animaux sauvages du zoo de la citadelle et leur transfert vers des refuges et sanctuaires.

Oui
Non
 
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Nous mettrons dès 2020 cette question à l’ordre du jour, en installant un groupe de travail incluant scientifiques, techniciens, élus, associations, citoyens, direction de la Citadelle, pour réfléchir à la place des animaux dans ce lieu de mémoire, de culture et de tourisme, emblématique de Besançon. Sa vocation première est-elle la conservation d’espèces sauvages ? La captivité en espace réduit, dans ce lieu non adapté et créé dans les années 60, est-elle aujourd’hui encore acceptable, même avec des arguments scientifiques de conservation ? La réponse à ces questions s’élaborera en réflexion et concertation avec tous les acteurs.
Animaux errants
Débloquer un budget pour la stérilisation des chats errants, en convention et partenariat avec les associations compétentes sur ce sujet.
Oui
Non
 
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Une réflexion, déjà engagée, se poursuivra avec associations et fondations pour aboutir à un partenariat concret en vue d’une opération de stérilisation à l’échelle de la ville. Le problème des chats errants a de multiples aspects, éthiques, sociaux, citoyens ; l’impact sur la biodiversité des villes est également non négligeable. Nous réunirons les acteurs concernés par ce sujet, associations, CCAS, maisons de quartiers, vétérinaires… pour aboutir à un plus large projet que la stérilisation. Nous entamerons également une action de sensibilisation des habitants à la stérilisation et à l’abandon des chats domestiques.
Animaux sauvages et liminaires
Instaurer le dimanche sans chasse sur le territoire communal
Oui
Non
 
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Tant que les prédateurs naturels sont absents, il n’est guère possible de limiter davantage les jours de non chasse à Besançon où, rappelons-le, la chasse est déjà interdite le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi. Nous envisageons néanmoins une réflexion avec les chasseurs sur la pratique de leur activité à proximité des habitations, et plus généralement sur les règles de bonne conduite, éventuellement en leur faisant signer une Charte pour une cohabitation plus apaisée avec les habitants.

 
Utiliser des solutions non létales pour limiter la prolifération des animaux liminaires (actions de prévention, régulation par des méthodes alternatives : répulsifs, contraceptifs…) et pour « reconduire » les animaux visiteurs, sangliers, renards… *
 
Oui
Non
 
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Nous privilégierons les actions préventives plutôt que curatives : dans les espaces urbains, maintenir un haut niveau de propreté afin d’éviter que les “indésirables” ne viennent s’alimenter des déchets, mettre en place des poubelles publiques rigides fermées, sensibiliser les habitants pour qu’ils arrêtent le nourrissage individuel…  Nous mettrons également en place des actions d’information et d’éducation à destination des citoyens, afin qu’une meilleure connaissance de l’animal et des enjeux environnementaux puisse aider à un comportement approprié et raisonnable de leur part. 

Si une régulation des populations s’avère nécessaire, nous opterons pour des méthodes alternatives, comme la stérilisation, la mise en place de pigeonniers contraceptifs, les répulsifs, ou une meilleure gestion écologique (favoriser les prédateurs, zones de refuge pour les espèces, etc.).

Pour les « visiteurs », capture et retour vers le milieu naturel.

Autres propositions libres visant à réduire la souffrance des animaux

Nous créerons une délégation à la condition animale, qui engagera avec les associations, les citoyens et les scientifiques, une réflexion sur la place de l’animal en ville, qu’il soit domestique, errant, liminaire ou sauvage, pour aboutir à des objectifs éthiques, précis et concrets.